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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 06:12

"Xavier Bertrand promet des décisions dès le 6 janvier"

Le Quotidien du Médecin - 16 décembre 2010
Dans un entretien au Quotidien du Médecin, le nouveau ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé Xavier Bertrand détaille ses priorités immédiates et à horizon 2012. "J'ai jusqu'au terme de ce quinquennat pour remettre de la confiance dans le système de santé, pour ses bénéficiaires comme pour ses acteurs", explique-t-il en détaillant ses priorités. Sur la médecine de proximité tout d'abord, le ministre va réunir une table ronde avec tous les acteurs concernés le 6 janvier. Première étape de cette journée : ouvrir une concertation autour du rapport d'Elisabeth Hubert. Ensuite, Xavier Bertrand indique qu'il lancera "le chantier de la simplification avec l'installation d'une instance qui fera la chasse à la paperasse inutile". Enfin, "une rencontre avec tous les directeurs généraux d'ARS et les représentants des syndicats médicaux" doit être organisée dès ce soir. Concernant la convention, "les négociations vont s'enclencher naturellement, dès les conclusions de l'enquête de représentativité, en février au plus tard". "C'est au politique de donner des signes et je vais le faire", explique-t-il en précisant également "que celle-ci ne peut s'inscrire que dans le respect des engagements financiers de l'ONDAM". Enfin, sur le DPC, le ministre de la Santé explique avoir retenu les décrets parcequ'il "nécessitent des ajustements", même s'il "n'est pas questions pour autant d'opérer une refonte totale" du projet.

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 12:00

En France, un sondage montre la "colère" des salariés

 

En France, plus d’une personne sur deux (53%) affirme être en "colère" à l'égard d’une réforme des retraites qui reporte à 62 ans l’âge de la retraite, à en croire un sondage Ipsos paru vendredi 3 décembre dans Liaisons Sociales Magazine. Plus d’un Français sur deux (52%) considère cette réforme comme « inévitable » tandis que moins d’un Français sur deux la considère comme « injuste ».
La majorité des personnes interrogées (54%) se déclare en revanche  "inquiète" sur son niveau de vie au moment de la retraite, et les deux tiers (65%) s’interrogent  sur le "montant de leur retraite".

En Espagne
Le gouvernement espagnol approuvera
en conseil des ministres du 28 janvier une réforme des retraites qui prévoit de reculer de 65 à 67 ans l'âge du départ. Le Parlement votera ensuite une loi qui provoque un mécontentement maximum au sein des syndicats.

En Hongrie
Dix mille manifestants proches du Parti socialiste hongrois ont protesté samedi 4 decembre à Budapest contre l’obligation faite aux trois millions de cotisants à des fonds de pension privés de revenir à un régime de pensions versées par l'Etat.

En Bolivie
Le parlement bolivien a voté vendredi 3 décembre la nouvelle loi qui abaisse l'âge de départ en retraite de 65 à 58 ans. Les mères de plus de trois enfants pourront partir dès 55 ans.
La loi organise la fermeture des deux caisses de retraite privées qui géraient les cotisations de 1,3 million de Boliviens et le retour à un système national par répartition. Les cotisations patronales augmenteront de 3%, et celles des employés de 0,5%, avec une contribution spéciale, "l'apport solidaire", de la part des Boliviens gagnant plus de 13.000 bolivianos (1.320 euros), soit 19 fois le salaire minimum.

 


source Agevillage.com

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 18:26

Un Vrai problème de Santé Publique, la pénurie des IBODE (Infirmier de Bloc Opératoire Diplôme d'Etat) et pourquoi pas leur disparition. Il y a extrême urgence !!! Ce métier va disparaître et le Ministère de la Santé en est le responsable.
SIGNEZ pour défendre le métier IBODE et, faites circuler la PÉTITION DÉFENSE IBODES
Voir lien en fin du message
 Faisons preuve de solidarité avec nos consœurs et confrères infirmiers de bloc opératoire. Les attaques répétées du Ministère de la Santé contre le DE d’IBODE sont de même nature que celles que nous avons eu à combattre concernant notre décret de compétence.
 
L’initiateur du métier d’assistant de bloc opératoire qui va remplacer les IBODE n’est autre que le tristement célèbre Professeur Vanlencien, auquel s’est associée Annick Touba, Présidente du SNIIL, pour promouvoir dans un rapport commun, commandé par Roselyne Bachelot, la création de 5 000 « supermarchés sanitaires » pour remplacer les libéraux de santé.
 
La Ministre n’a pas été ingrate, Madame TOUBA a été décorée en 2010 de la Légion d’Honneur….

 

 

 

 http://www.petition-defense-ibode.fr

 

 

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 15:40

Un décret, publié mardi au Journal Officiel, prévoit le licenciement dès fonctionnaires qui refusent trois offres d'emploi.



Les fonctionnaires pourront désormais être licenciés. Les agents de l’Etat dont le poste a été supprimé après une restructuration seront mis en disponibilité après le refus de trois postes. Ils se retrouveront ainsi sans affectation ni rémunération.
En cas de trois nouveaux refus, le fonctionnaire sera licencié.

« Le fonctionnaire dont l'emploi est susceptible d'être supprimé, en cas de restructuration d'une administration de l'Etat ou de l'un de ses établissements publics administratifs (…) peut être placé en situation de réorientation professionnelle, en l'absence de possibilité de réaffectation sur un emploi correspondant à son grade », indique l’article 1 du Décret n° 2010-1402 du 12 novembre 2010 relatif à la situation de réorientation professionnelle des fonctionnaires de l'Etat.

« La réorientation professionnelle prend fin lorsque le fonctionnaire est nommé sur un nouvel emploi ou est placé, à sa demande, dans une autre situation ou position statutaire. Elle peut également prendre fin à l'initiative de l'administration, après avis de la commission administrative paritaire, après que le fonctionnaire a refusé successivement trois offres d'emplois dans les conditions prévues à l'article 44 quater de la loi du 11 janvier 1984 susvisée », indique l’article 9.

« Le fonctionnaire qui refuse successivement trois postes qui lui sont proposés en vue de sa réintégration peut être licencié après avis de la commission administrative paritaire ou, s'il a droit à pension, admis à la retraite », poursuit l’article 10.

La mesure avait été votée en 2009 dans le cadre de la loi sur la mobilité des fonctionnaires.

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 15:23

A lire dans "Apprendre des aides soignantes", de Pascale Molinier, Gérontologie et société, n°133, juin 2010

 

Les aides soignantes en gériatrie souffrent du contrôle de leur hiérarchie et des familles de patients.

Il y a un travail bien fait qui échappe à la visibilité, notamment parce que le soin a besoin d'intimité.

La reconnaissance d'un savoir-faire passe par le respect de ceux qui le font. On peine aujourd'hui à considérer que des travailleurs subalternes puissent être des experts dans leur domaines, et encore plus quand il s'agit de femmes, issues de classes populaires, voire de l'immigration, comme le sont les aides soignantes.

Exemple : les familles qui souhaitent voir leurs proches dans des tenues classiques, mais habiller des corps rétractés avec des vêtements aussi peu adaptés leur fait mal.

Les formations qui proposent des méthodes de toilettes sans faire mal sont des mensonges commerciaux.

ect...

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 15:03

RETRAITES : LE 28 OCTOBRE,

Nous avons gagné la bataille de l’opinion, gardons cette force !

 


 

Dans les jours qui viennent, le Parlement devrait voter le projet de loi gouvernemental sur les retraites. En manifestant nombreux depuis le 7 septembre, nous avons placé la question des retraites au cœur du débat public.

Les Français savent désormais que d’autres solutions sont possibles.

 

Ø      La CFDT conteste cette réforme

• Les salariés sont convaincus de la nécessité de réformer notre système de retraite en déséquilibre financier et générateur d’inégalités.

• Les salariés n’acceptent pas la réforme que veut imposer le gouvernement: ils savent qu’elle est injuste, qu’elle va aggraver les inégalités et qu’elle n’assurera pas la pérennité des retraites par répartition.

• Les modifications apportées par le Parlement (sur la pénibilité, la situation des mères de trois enfants…) n’améliorent que trop peu le projet gouvernemental. Il demeure profondément injuste.

Ø      Ce que veut la CFDT

• Tout salarié doit pouvoir bénéficier de sa retraite pleine et entière, quel que soit son âge, dès qu’il a atteint la durée de cotisation d’une carrière complète.

• Les salariés ayant cotisé à différents régimes de retraite ne doivent plus être pénalisés.

• Les salariés ayant eu des carrières accidentées, notamment les femmes, doivent pouvoir continuer de bénéficier de la retraite à taux plein dès 65 ans.

Zone de Texte: Ne pas jeter sur la voie publique• La pénibilité doit être véritablement prise en compte.

Ø      Avec la CFDT l’action continue

La CFDT revendique :

• Le gouvernement sait que sa réforme ne règle rien. Son accord pour intégrer un amendement afin d’étudier une réforme globale du système des retraites à partir de 2013 en est la preuve.

• Les jeunes sont inquiets pour leur avenir professionnel, les inégalités s’accroissent. L’emploi est la priorité.

• La loi sur la réforme des retraites votée, les problèmes demeurent : emploi des jeunes, emploi des seniors, pénibilité, inégalités entre les hommes et les femmes…

 

Notre action s’inscrira dans ce cadre  les prochaines semaines

SAMEDI 06 NOVEMBRE à AVIGNON

DEPART à 14H de la GARE CENTRE

www.cfdt.fr

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 14:37

 

 

RETRAITES :

NON, le texte adopté en commission mixte

(Députés et Sénateurs) ne nous convient pas.

 

Pénibilité : Départ à 60 ans pour les salariés à taux d’incapacité de 10 %

_ Pour la CFDT, pénibilité n’est pas égale à incapacité. Nous demandons que la pénibilité soit évaluée à priori par catégorie professionnelle.

Bornes d’âges : 65 ans dans le cadre d’un départ à la retraite sans malus pour les mères de 3 enfants nées entre 1951 et 1955.

_ Pour la CFDT, c’est contraire à notre vision, il aurait fallu destiner une telle mesure aux salariés ayant connu des périodes de précarité.

Carrières longues : Conditions durcies

_ Pour la CFDT, Inacceptable et injuste

Polypensionnés : Les personnes ayant travaillé moins de 15 ans dans la fonction publique pourront prétendre à une pension dès 2 ans de cotisations

_ Pour la CFDT, cette avancée ne concerne que 30 000 fonctionnaires et rien n’est fait pour les autres polypensionnés.

Epargne retraite : Sous l’influence du MEDEF des amendements jamais évoqués avec les organisations syndicales ont été intégrés.

_ Pour la CFDT, c’est une remise en cause du dialogue social

Service Santé au Travail : Le médecin est redevenu central, en contradiction avec la logique pluridisciplinaire défendue par la CFDT.

_ Pour la CFDT, le lobbying des médecins et du MEDEF a payé, le paritarisme est déformé au profit du patronat.

Emploi des séniors : Aucune mesure opérationnelle

_ Pour la CFDT, le reste de la réforme continue d’être financé avant tout par les salariés les plus modestes.

Réforme systémique: Un amendement prévoit en 2013 l’organisation d’une réflexion nationale sur une réforme systémique des retraites.

_ Pour la CFDT, c’est un point marqué par la CFDT qui réclame un Grenelle des retraites depuis le début. C’est surtout l’aveu que la réforme n’a pas d’avenir et ne répond pas aux enjeux.

 

Aucune de ces mesures ne modifie l’appréciation globale de la CFDT quant à cette réforme : INJUSTE et INEQUITABLE.

 

AUSSI MANIFESTONS NOMBREUX

le SAMEDI 6 NOVEMBRE 2010

Départ à 14 heures de la Gare du Centre vers le pont de l’Europe jusqu’au pont St Bénézet.

Rien ne pourra se faire sans vous

_ Pour plus d’information

Contactez L’UNION DEPARTEMENTALE CFDT 84

TEL 04-90-85-50-63 - Courriel ud84cfdt@wanadoo.fr

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 09:02

Qu’il s’agisse de soutenir la réforme des retraites ou de la dénoncer, l’argumentaire des acteurs politiques ou syndicaux est plutôt rodé. Et construit sur des assertions présentées comme autant d’”évidences” frappées au coin du bon sens. Pourtant, à y regarder de plus près, la plupart sont discutables. En voici quatre :

“Aujourd’hui on vit plus longtemps. Il est normal, il est naturel, il est logique de prolonger le temps au travail” (Eric Woerth, 9/09)

 Vrai et fauxC’est l’argument-massue du gouvernement et des soutiens à la réforme : l’espérance de vie a augmenté, il faut donc travailler plus longtemps. Même le Parti socialiste admet ce fait comme une évidence. Les choses sont pourtant plus complexes.

Effectivement, l’espérance de vie a augmenté entre 1980 et aujourd’hui, au rythme moyen de 2 à 3 mois par an. Mais rien ne garantit que ce phénomène va continuer irrémédiablement. L’espérance de vie est calculée à la naissance, en partant du principe que les conditions (environnementales, sociales, sanitaires…) seront identiques tout au long de la vie. Or un certain nombre de celles-ci (environnement notamment) se dégradent et seront moins bonnes demain qu’aujourd’hui.

La hausse continue de l’espérance de vie n’est pas un fait établi. Elle a ainsi reculé en Russie et stagne aux Etats-Unis (voire recule pour les plus pauvres), du fait d’un système de santé défaillant par exemple. En France, l’Insee a observé une hausse des décès de femmes en 2009. Dans une tribune parue dans Le Monde, trois chercheurs de l’Institut national d’études démographiques notaient fin septembre que “les prédictions de l’Insee, pour qui l’espérance de vie va continuer à croître au moins jusqu’en 2050, reposent sur des données fondées sur l’impact du recul des maladies infectieuses, sans prendre en compte la réalité actuelle des maladies chroniques”, comme l’obésité.

De plus, l’espérance de vie n’est pas l’espérance de vie en bonne santé, qui évolue peu, puisqu’elle n’a augmenté que de trois ans depuis quinze ans et se situe autour de 63 ans, avec d’énormes disparités en fonction de la profession et du niveau de vie.

En fait, le problème de financement résulte plus d’une question de pyramide des âges, comme le note le Conseil d’orientation des retraites : en 1980, on comptait trois actifs pour un retraité ; en 2010, nous sommes à 1,8 actif pour un retraité. En 2050, on devrait être à 1,2 actif pour un retraité. Mais “actif” ne veut pas dire employé. Car en dernier ressort, c’est bien la question de l’emploi et de la croissance qui régleront ou non le déficit des caisses de retraites, ce même en augmentant l’âge légal.

 

lire la suite sur :

http://decodeurs.blog.lemonde.fr/2010/10/26/emploi-des-jeunes-esperance-de-vie-quatre-idees-recues-sur-la-reforme-des-retraites/#xtor=AL-32280270

 

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:21

Le leader de la CFDT, François Chérèque, a réclamé lundi une "négociation sur l'emploi des jeunes et des seniors" suite à la réforme des retraites, une proposition acceptée par la présidente du Medef Laurence Parisot, lors de l'émission Mots croisés lundi soir sur France 2.

Photographe : Pierre Verdy :: Laurence Parisot et François Chérèque à l'université d'été du Medef le 29 août 2006à Jouy-en-Josas photo : Pierre Verdy, AFP

"La meilleure chose qu'on a à faire, puisque c'est central, c'est qu'on ouvre une négociation entre le patronat et les organisations syndicales sur l'emploi des jeunes, l'emploi des seniors", a déclaré M. Chérèque.

"On ne peut plus y couper, la responsabilité des entreprises est engagée. Le patronat a voulu cette réforme, sa responsabilité est engagée. Il faut absolument maintenant entrer dans les négociations sur l'emploi des jeunes, l'emploi des seniors, c'est une urgence", a insisté le dirigeant syndical.

"Je voudrais dire à François Chérèque que je suis d'accord", a répondu Mme Parisot, qualifiant cette proposition de "scoop".

"Je suis d'accord pour qu'on ouvre une délibération sociale, pour voir si on peut, sur ces sujets évoqués par François Chérèque commencer à travailler ensemble", a poursuivi la présidente du Medef.

La responsable patronale a ajouté que "ce serait une bonne façon de passer à autre chose", en allusion à la poursuite du mouvement de contestation de la réforme des retraites.

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 10:14

Le Sénat français a voté vendredi la réforme des retraites qui provoque depuis la rentrée un massif mouvement de contestation et de grèves, générant d'importantes pénuries de carburant et constituant la plus grande crise du mandat de Nicolas Sarkozy.Evènement

Le gouvernement compte sur les vacances de la Toussaint, commencées vendredi soir, pour affaiblir la mobilisation alors que les syndicats ont appelé à deux nouvelles journées d'actions nationales.

Déjà adopté par l'Assemblée nationale, le projet de loi a été voté par les sénateurs (177 pour, 153 contre). Le vote définitif du texte devrait avoir lieu mercredi, a indiqué à l'AFP le ministre des Relations avec le Parlement, Henri de Raincourt. Le président français devrait remanier le gouvernement peu après.

"Un jour viendra où nos adversaires d'hier seront reconnaissants", a déclaré avant le vote le ministre du Travail Eric Woerth.

"Vous n'en avez pas fini avec les retraites. Vous avez ignoré ce qu'exprimaient les Français, vous n'avez rien entendu de nos propositions, votre réforme est injuste", avait averti auparavant le patron des sénateurs socialistes Jean-Pierre Bel.

Cette réforme doit reculer de 60 à 62 ans l'âge minimal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge auquel il sera possible de percevoir une pension complète.

Selon le gouvernement, ces mesures sont indispensables à la préservation du système de retraites par répartition, dans lequel les pensions sont financées par les actifs, car l'allongement de la durée de la vie oblige à travailler plus longtemps. Les besoins de financement du système en l'absence de réforme seraient de près de 44 milliards d'euros en 2018, selon les experts.

Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy a fait de ce texte la réforme phare de la fin de son mandat à 18 mois de la présidentielle et le symbole de son engagement à changer la France. Mais il vit aussi la plus grande crise depuis son élection en 2007.

Depuis la rentrée, les syndicats, rejoints par les jeunes, maintiennent la pression dans la durée et durcissent le mouvement avec six journées d'actions nationales depuis début septembre et des niveaux de mobilisation élevés voire record. Ils ont appelé à se mobiliser à nouveau les 28 octobre et 6 novembre, soutenus par deux Français sur trois (69%), selon un sondage BVA. Dès mardi, jeunes et étudiants défileront partout en France à l'appel de leur syndicat UNEF, en dépit des vacances scolaires.

Les appels au débrayage sont particulièrement suivis dans le secteur stratégique de l'énergie avec les 12 raffineries de France à l'arrêt et des dépôts pétroliers bloqués, provoquant des pénuries de carburant dans les stations-service et un ralentissement de l'activité dans plusieurs secteurs.

Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Jean-Louis Borloo a indiqué vendredi qu'"entre 20 et 21%" des 12.300 stations-service étaient toujours à sec. Et un retour à la normale dans l'approvisionnement "prendra encore plusieurs jours", a concédé le gouvernement sans donner de date.

M. Borloo a affirmé que des mesures de rationnement d'essence n'étaient "pas prévues pour l'instant". Mais deux préfectures du nord-ouest ont pris des arrêtés limitant l'approvisionnement du carburant.

Du fait de toutes ces grèves, des "centaines de milliers de petites et moyennes entreprises tournent au ralenti" voire s'apprêtent à "cesser leur activité" ce qui risque de pousser "les plus fragiles" à la faillite, s'est inquiété après d'autres l'organisation patronale CGPME.

Pour éviter que la capitale ne soit paralysée, le pouvoir a fait intervenir les gendarmes vendredi matin pour débloquer la raffinerie de Grandpuits, principale source d'alimentation en carburants de la région parisienne, après un ordre de réquisition du personnel.

Jeudi, Nicolas Sarkozy avait accusé les grévistes de prendre "en otage l'économie, les entreprises et la vie quotidienne des Français". Le leader du syndicat CFDT François Chérèque a répliqué en évoquant "un fort sentiment d'injustice sur cette réforme et sur beaucoup d'autres choses".

lepoint.fr

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